Benoit Carré -Célibatorium (2013)

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Benoit Carré -Célibatorium (2013)
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Artist...............: Benoit Carré
Album................: Célibatorium
Genre................: Variété française
Source...............: Internet
Year.................: 2013
Ripper...............: Exact Audio Copy (Secure mode) & Asus CD-S520
Codec................: LAME 3.99
Version..............: MPEG 1 Layer III
Quality..............: CBR 128, (avg. bitrate: 128kbps)
Channels.............: Stereo / 44100 hz
Tags.................: , ID3 v2.3
Included.............: NFO

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Tracklisting
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1. - Piano mécanique [04:27]
2. - Autographe [04:26]
3. - En commun (duo avec isabelle carré) [03:37]
4. - J'ai peur des filles [03:17]
5. - Le figurant [04:18]
6. - A quoi ca m'a servi ? [04:48]
7. - Pete best [04:03]
8. - Undo [03:57]
9. - En train [03:56]
10. - Peut-être [04:19]
11. - Fermé pour la saison [03:48]

Playing Time.........: 45:00
Total Size...........: 41,21 MB

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Benoit Carré (Lilicub) se lance en solo avec l’album « Célibatorium »

Passée l’expérience Lilicub, c’est en solo que nous revient Benoît Carré.
« Célibatorium » s’impose comme un album de chanson française élégant, truffé
de références et aux milles et unes trouvailles musicales.

Guitares country et chaloupée rockabily, le premier titre de cet album nous
rappelle de suite les années 50. Au travers d’un rythme tranquille et d’une
chanson française nouvelle vague, Benoît Carré nous fait entrer de suite
dans son univers. Cela sent le vieux papier peint à fleur rose et la moquette
sur le téléphone orange. Mais bizarrement on reste hypnotisé par cette voix
douce et cette mélodie divertissante.

Campant des personnages en mal de reconnaissance « Le figurant » ou «
Pete Best » (instrumentation 50's proche du stéréotype mais tellement
délicieuse) semblant se contenter de leurs situations, Benoît Carré s’inscrit
dans la droite ligne d’une chanson française douce, proche de la variété et
pleine d’autodérision comme la plupart des artistes de la nouvelle scène. Sur «
Autographe », au travers d’une voix et un phrasé nous rappellant pêle mêle
Alain Souchon ou Albin de la Simone, le français nous attendrit de ses jeux de
mots souriants et enfantins lancés sur un ton désabusé et pince sans rire.

Dans un style parfois ouvertement cheap « Peut-être » rappelant même
Philippe Lavil ou Joe Dassin, Benoît Carré se place en chanteur d’une époque
révolue mais toujours aussi attractive en nous faisant sourire. Capable aussi
de nous émouvoir sur « Fermé pour la saison » et « En commun » où en duo
avec son actrice de soeur, Benoît égraine ses souvenirs d’enfance faisant
écho à la notre sur une musique BO de film style Vladimir Cosma entre
légèreté et pincement au coeur.

Niveau musical, toujours très ciselées, les mélodies du parisiens semblent
parfois se perdre dans une technicité vocale comme sur « A quoi ça m’a servit
» mais reste impressionante sur « Pete Best » où, maîtrisant pleinement ce
stéréotype 50's, il réussit à nous emmener dans cet univers éclatant et pop.
Multipliant les références aux Beatles, Benoît construit chaque titre dans une
exigeance musicale rare. Bien que très travaillé et integrant des
arrangements fourmillant d’idées (les choeurs sur « Pete Best » en sont un
exemple flagrant), on ressent une certaine transparence dans cet album. A
l’instar d’un Albin de la Simone, Benoît Carré pâtit de son manque certain de
charisme et de sa voix finalement gentillette qui peut au fur et à mesure user.

« Célibatorium » sonne donc le retour de Benoît Carré en solo, qui nous ouvre
son univers pastel et joliment désuet. Entre pop exigeante et chanson
française un peu lisse, le parisien nous dévoile sa musique douce amère dont
on tombe rapidement sous le charme.