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Depuis Fantaisie Militaire, et totalement confirmé par l'Imprudence, Bashung joue désormais dans la cours des plus grands... Un poète rock attachant et fragile, à son apogée. Retrouvez le poète tourmenté dans son superbe concert au Bataclan de Paris (2003). Dans un spectacle alliant images des grands espaces (d'où le titre de la tournée) et la grâce de Bashung, toujours plus à l'aise sur scène (sans pour autant l'envahir de bonds de cabris). Le chanteur reste derrière son micro, lunettes noires et blouson de cuir et parvient à nous captiver. Il nous entraîne, sans le moindre mal, dans son univers et tout au long des 28 titres qui font de ce dernier spectacle, c'est en transe que l'on en ressort. Enivrant ! http://fr.news.yahoo.com/67/20090315/ten-alain-bashung-soire-hommage-sur-fran-3f728ab.html Alain Bashung, poète rock http://musique.france3.fr/dossiers/43722062-fr.php /> A 56 ans, le plus sophistiqué des rockers français n'a renoncé ni à l'imprudence ni au déséquilibre Bashung prend de l’âge avec une classe folle. Toujours plus audacieux, plus subtil, plus exigeant, ce grand perfectionniste s’est hissé ces dernières années à de vertigineuses hauteurs où bien peu de vivants – Christophe – et quelques disparus – Gainsbourg, Ferré – peuvent encore le tutoyer. Sa Tournée des Grands Espaces, qui se poursuit cet automne, donne lieu à la sortie d’un cd et d’un dvd live. L'occasion de revenir sur le parcours singulier de cet équilibriste du style qui est aussi l'un de nos plus passionnants ciseleurs de mots. La Tournée des Grands Espaces - Bashung répète avec ses musiciens, le 30 août 2003 - AFP/Thierry Zoccolan - C'est dans la quiétude bucolique, au coeur de l'Auvergne, et en pleine torpeur estivale 2003 qu'Alain Bashung a préparé sa Tournée des Grands Espaces, débutée en octobre dernier. Après plus de huit ans d'absence sur les planches, le chanteur avait ressenti le besoin de s'isoler dans le minuscule village de Tourzel-Ronzières en compagnie de ses septs nouveaux musiciens, minutieusement sélectionnés - jusqu'à 40 auditions de guitaristes. Le but: "sonner comme si les musiciens jouaient ensemble depuis deux ans". Soixante-dix chansons, puisées dans l'ensemble de son répertoire ont ainsi été répétées, pour n'en garder qu'une trentaine. "Nous avons répété celles de l'Imprudence (le dernier album studio NDLR) afin qu'elles déteignent sur les plus anciennes", affirmait Bashung à la veille du coup d'envoi de la tournée. Sur un canevas assez expérimental, où la tension et le spleen affleurent en permanence, les tempos lents voire planants, alternent avec des déchaînements rock. Les inusables Vertige de l'Amour, Gaby, Osez Joséphine et What's in a Bird côtoient ainsi Madame rêve, Tel, Mes bras, Je me dore, La nuit je mens ou Faisons envie (extrait du Cantique des cantiques) en duo avec son épouse Chloé Mons. Visuel noir et blanc, scène au plan incliné, musiciens disposés en V, l'auteur de Ma Petite Entreprise s'approprie la scène où deux écrans latéraux font défiler les images de paysages oniriques, filmées en Italie et au Nouveau-Mexique. Idée de départ: "une Venise de science fiction", explique la responsable de cette mise en scène visuelle, la plasticienne Dominique Gonzales-Foerster. Un casting de musiciens de choc Pour son grand retour sur les planches, le chanteur s'est entouré d'une poignée de fines gâchettes dont il dit, avec son habituel détachement: "J'aime les musiciens qui détruisent avec style. Tous (les musiciens de la tournée NDLR) ont de la technique, une large culture musicale et assez de feeling pour éviter toute froideur." (Le Monde). Sur les sept musiciens de la tournée, on remarque en particulier aux claviers Adriano Cominotto, longtemps accompagnateur de son compatriote Arno, ainsi que le Britannique Brad Scott à la contrebasse, complice d'Arthur H durant quinze ans. Yan Péchin à la guitare, piqué à Miossec (ravi) et Arnaud Dieterlen à la batterie, emprunté à l'ami Rodolphe Burger, complètent ce dispositif de choc qui comprend également Geoffrey Burton (guitare, complice d'Arno) et les cordes de Yann Tiersen (Jean-François Assy et Nicolas Stevens). Entre les mains de cette brochette de musiciens stylés, qui se disent tous honorés de faire partie de l'aventure, le répertoire de Bashung prend de nouvelles couleurs. Certes, des teintes crépusculaires le plus souvent, qui se soucient moins d'arrondir les angles que d'offrir un souffle différent aux chansons. Soudé en rang serré derrière le chanteur, le groupe réussit notamment la gageure de rénover les inusables "Vertiges de l'amour" ou "Ma petite entreprise", et d'aplanir les montagnes russes qui pourraient résulter de la juxtaposition de ces incunables avec les titres récents, beaucoup plus ésotériques, tels que 2043. Au final, l'écrin tissé autour de la voix est ici un véritable travail d'orfèvre, une mise en relief qui sait aussi se faire oublier et laisser respirer le verbe, nu. Huit ans d'attente n'auront pas été vains. Un cheminement créatif singulier - Dominique Gonzalez-Foerster - "Je n'ai pas de savoir faire de musicien. le seul truc dans lequel je suis à l'aise, c'est l'improvisation avec la voix ou à l'harmonica (...) Je n'ai qu'une vision d'ensemble - à la manière des metteurs en scène - et je suis obligé de demander à des musiciens de s'embarquer dans mon aventure. Je leur raconte des histoires qui situent un peu les latitudes vers lesquelles je veux me diriger. Ou bien je ne leur dis rien, pour ne pas troubler leur spontanéité et je les laisser imaginer sur mes chansons", racontait-il aux Inrockuptibles à l'époque de la sortie de l'Imprudence, à l'automne 2002. La façon de travailler de Bashung n'appartient qu'à lui, semble-t-il. C'est manifestement un lent processus de maturation, un assemblage à l'instinct, qui avance à tâtons, à coups de fulgurances et d'instants de grâce. Tout se passe comme si, habité par un fantasme fort mais aux contours un peu flous, Bashung, guidé par sa seule intuition, façonnait jour après jour, mois après mois, une matière vivante, mobile, très volatile, faite de climats et de sentiments. Pour ce faire, il s'appuie toujours sur une équipe à géométrie variable composée d'une bonne poignée de musiciens et d'un parolier. Forcément, le milieu musical, qui lui voue généralement un grand respect, bruisse néanmoins de dizaines d'histoires de musiciens qui ont contribué à ses disques mais se sont sentis floués, vampirisés, puis jetés sans crédit aucun pour leurs apports à l'oeuvre. Sauf que Bashung annonce la couleur d'emblée: "Je préviens ceux qui travaillent avec moi qu'ils vont devoir beaucoup me donner, et que peu finalement restera. C'est un échange forcément inégal, et ça ne marche que parce qu'ils me respectent et sont très tolérants sur ma façon de travailler", expliquait-il à Libération en octobre 2002. "Parfois je n'ai pris qu'un quart ou un dixième que ce qu'un musicien me proposait. Mais même ce que je n'ai pas pris m'a aidé à préciser ce que je ne voulais pas, ce qui ne valorisait pas mon propos", précisait-il aux Inrockuptibles. "Au fil des travaux, les repères du départ deviennent plus flous et il se crée des jeux de regards entre toutes ces étapes de création. Il faut juste ne pas perdre le fil." Les collaborateurs, ceux qui sont rentrés dans l'univers du maestro et dont on retrouve le nom sur la pochette ou sur scène, parlent de quelqu'un qui "infuse les idées sans avoir à les dicter". Ils évoquent quelqu'un d'exigeant mais jamais autoritaire, d'un intuitif qui privilégie la créativité. "Il semble ne pas te diriger, mais j'ai l'impression de ne l'avoir jamais autant été", confiait au Monde Yann Péchin, guitariste de Miossec, embarqué sur la Tournée des Grands Espaces. Le pianiste-arrangeur Adriano Cominotto, lui aussi enrôlé sur la tournée, résume le mieux l'esprit du bonhomme: "Bashung travaille moins sur la musique que sur les sentiments qu'elle procure. (...) Il a un grand sens du détail, même si ses consignes ne sont pas toujours faciles à décoder. Pendant quinze jours, il nous a fait jouer pour capter les personnalités de chacun, puis a tout mis en place en douceur, mais avec exigence." Concernant les textes, cet amoureux des mots souvent comparé à Léo Ferré, a besoin d'un regard extérieur, d'une distance, pour écrire. C'est à dire d'un co-parolier, comme Boris Bergman hier ou Jean Fauque aujourd'hui, pour ciseler et mettre de l'ordre dans ses idées. "C'est de l'écriture à deux. Chacun de son côté écrit des choses et ensuite on les confronte. J'essaie d'avoir une idée globale de l'album." D'ailleurs, cela fait belle lurette ne Bashung ne fait plus de chansons mais des albums, c'est à dire des disques-concepts bien au-delà de simples recueils de morceaux. "Depuis l'album Novice on ne fait jamais une chanson entièrement", expliquait-il récemment à Madame Figaro. "On met en chantier une quinzaine de chansons et on les finit en même temps. On fabrique un petit village avec plusieurs maisons. On fait la cave, les fondations, etc... jusqu'au toît, pour chaque maison en même temps. Ainsi, on ne se retrouve pas avec une chanson qui n'a rien à voir avec l'humeur de l'autre." "J'essaie de retarder le plus possible le rendu final", dit-il encore à Libération. "Je contourne jusqu'à la fin, avec le plus de versions différentes. Ca prend du temps, avec de longs moments où je laisse reposer. Ce n'est pas une science exacte...c'est de l'intuition." Propos d'un amoureux des mots - Dominique Gonzalez-Foerster - - "Ma démarche actuelle s'attache au parcours du cerveau à la bouche. Pourquoi utilise-t-on tel mot et dans quelle situation ? Pour séduire ? Agresser ? S'interroger sur ce processus peut nourrir des tonnes d'albums. C'est une aventure vertigineuse, plus folle que voyager dans l'espace. J'ouvre des portes, j'essaie des combinaisons infinies." (L'Express, octobre 2002) - "Il y a un rythme dans chaque phrase, donc une musique. Chaque syllabe y prend sa place. C'est un automatisme: quand je lis un texte, je ne lis pas, je le chante dans ma tête. C'est naturel, j'associe toute phrase à un tempo." (Libération, octobre 2002) - "C'est beau de fabriquer sur scène une émotion, de faire partager du sacré, du spirituel, du charnel. Le plur dur, c'est de trouver l'équilibre entre la complexité et le divertissement, de proposer un voyage, pas un récital. Il faut respecter les différentes lectures des textes, ne pas souligner en rouge une interprétation." (Le Monde, septembre 2003) - "Mon travail est de mélanger des mots avec des couleurs, des instruments, des tempos et ensuite, sur scène, le coeur de la chanson existe s'il est plus fort que la sophistication qu'il y a autour." (Le Figaro, octobre 2003) - "Le fruit de mon travail est extrêmement fragile, sujet à des tas d'impondérables. Mais il est vrai que lorsque je les maîtrise tous, j'ai l'impression de jongler avec quelque chose qui vibre...Je pars d'une fulgurance, que je confronte ensuite au concret. C'est l'idée que je me fais de la perfection, mais l'atteindre c'est épuisant!" (Le JDD, octobre 2002) - "Rimbaud a posé les fondements de la poésie moderne. Après, les seuls qui se soient risqués à faire une sorte de poésie concassée, c'est pas dans l'écrit, c'est dans le rap. Je parle de la vivacité de l'écriture de certains rappeurs. De cet élan rapide et fort en même temps, avec des juxtapositions de phrases ou de mots assez inattendues, qui font sonner la langue française." (Madame Figaro, mai 2004) - "C'est sans doute dans une vie "normale" que je me sens le plus en insécurité." (Libération, octobre 2003) - "Je suis plutôt un instinctif. je m'aventure dans des trucs que je ne domine pas vraiment." (Le Monde, septembre 2003) - "Nous sommes là pour montrer aux gens que tous leurs rêves peuvent exister, pas pour leur dicter une façon de penser ou de ressentir." (Le Figaro, octobre 2003) - "Je ne me vois pas comme un chanteur solo mais comme un leader de groupe qui a besoin d'être entouré de certains individus pour concrétiser ses fantasmes." (Le Figaro, octobre 2003) - "'Le mot Imprudence a un autre sens que dans le passé. (...) le mot prend de l'ampleur quand on imagine les aventures et les portes qui s'ouvrent grâce à l'imprudence. D'un seul coup, il devient presque le mot de toute une vie. Je crois que sans imprudence, je ne pourrais pas vivre." (Madame Figaro, mai 2004) - "C'est difficile de garder l'enthousiasme en restant dans des schémas pop ou rock qui sont deux musiques qui s'auto-alimentent depuis des années et et où, la plupart du temps, les groupes te dégoûtent de la mule quatuor. Je préfère aller chercher des choses très éloignées du rock et les remettre dans le contexte pour avoir l'impression d'avancer un peu, d'expérimenter." (Les Inrockuptibles, automne 2002) Repères biographiques - Bashung au Bataclan, 2003 - France 2 - - 1947: naissance le 1er décembre à Paris. De un à douze ans, il vit en Alsace où résident ses grands-parents, une époque qui l'a beaucoup marqué. - 1964: le premier groupe de Bashung, les Dunces. - 1966: parution du premier 45T, "Pouquoi rêvez-vous des Etats-Unis". - 1968: le c de Baschung disparaît sur le disque "Les Romantiques" - Dans les années 70, il travaille avec Christophe, Pierre Delanoë, Jean-Claude Vannier. - 1972: il compose et coréalise "Rock Machine" avec Dick Rivers. Une collaboration qui se poursuit sur "Rockin' along" (1973) et "Rock And Roll Star" (1974) - 1973: Bashung incarne Robespierre dans un opéra rock, "La Révolution française". Sharing Widget |